ils ont dit
Le Monde- 15 avril 2003.
« …Enfin la visite théâtrale imaginée par la Comédie des Anges : le Maître de musique indienne convie les plus âgés à partager avec ses membres, deux comédiens et un musicien rajasthanais, les souvenirs d’une récente immersion en Inde en lien avec le propos de l’exposition. Au fil des histoires et des salles, des mots jaillissent : raga, réincarnation, Chaurasia, danseur de Kathak, yogi, empereur Akbar, princesse Sarasvati, Delhi, Bénarès… Ils donnent envie d’y revenir .»
Catarina Mercuri
Télérama-7 mai 2003
« Plus que jamais les instruments de musique, les bin du Rajasthan, faits de callebasses richement décorées, les castagnettes à tête de poisson, les tanburas sont d’abord un support de mise en scène pour deux comédiens et un musicien. L’héroïne est journaliste, le héros un méditatif qui cherche un sens à la vie. Quel rapport avec la musique indienne ? À travers un curieux dialogue, nous allons suivre les mythes de l’humanité et découvrir l’essence de cette musique : le raga. Comme tous les parcours spectacles de cette compagnie, celui-ci est à la fois déroutant et fascinant. »
Henriette Bichonnier
La Revue de la Cité de la Musique- Mars/juin 2003
« Les Anges au Musée »
Le spectacle « Le Maître de Musique Indienne » se déroule au milieu des visiteurs de l’exposition. Conduite par ses deux comédiens, Céline Bellanger (auteur, metteur en scène et directrice artistique) et Olivier Deville, le spectacle « le Maître de Musique Indienne » rythme chaque semaine l’exposition sur l’inde du Nord. Plongés dans les sonorités subtiles de la musique de l’Inde du Nord et le flashback du voyage qui les convie à partager les mystères de l’initiation et la beauté des collections du musée, les visiteurs pénètrent dans le monde de la musique sacrée. Le rapport Maître/Elève est traité à travers la vie quotidienne ; les thèmes du renoncement, du sacrifice sont abordés à travers le geste cinématographique.
Les spectacles de la Comédie des Anges, dont « Au temps des Combattants » réalisé pour l’exposition « La Voix du Dragon » à la Cité de la Musique en 2000, sont des créations vouées à repousser les limites du théâtre ; ils intègrent le lieu et les éléments du patrimoine au spectacle proprement dit. Ce travail permet au spectateur de contempler ce qui l’entoure avec un regard neuf, chargé d’émotion. La rencontre et même la fusion entre théâtre et musée, naît d’une écriture fixée (et non improvisée) qui se nourrit du rapport physique avec la spectateur. Les spectateurs deviennent les figurants du spectacle.
Spectacle ou visite, le propos déambulatoire est bien source d’enrichissement et de connaissance.
Pascal Huynh.
Télérama- 17/23 janvier 2001
L’exposition “La voix du dragon” (trésors archéologiques de la Chine ancienne) est animée par deux comédiens qui font revivre, à travers certaines pièces exposées, un personnage : le marquis Yi de Zeng. Dès l’entrée, un jeune homme mêlé à la foule prend des notes devant chaque vitrine et l’on croit que c’est un visiteur appliqué. Mais un comédien costumé en mandarin le prend à partie, lui reproche son manque d’imagination, et le somme de voir, dans unsupport de tambour ou un percuteur de cloche, autre chose que de simples objets documentaires. Ainsi commence une visite sélective, un peu déroutante, par les récits. Une vraie curiosité.
Henriette Bichonnier
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